Cher journal...

13 févier 1895

Cher journal,

Voici mes premiers mots dans un journal.Je ne sais pas pourquoi j'ai décidé cela,mais je sens qu'il faut que je le fasse.
Je me prénomme Andrew et je vis à Londres.Je suis né le 7 avril 1868.Mais je pense que cela n'a aucune importance.Ma demeure se situe a Yellow street.J'y vis depuis que mes parents sont décédés dans un accident de train,lors d'un voyage en France,il y a dix ans.Je n'ai plus de famille,mis à part une vieille tante.Elle fût bien trop vieille pour s'occuper de moi quand mes parents quittèrent ce monde.Je travail comme journaliste pour un petit quotidien qui se nomme "The mouth of London".C'est un quotidien qui relate un peu ce qu'il se passe au niveau mystérieux,voir paranormal.Londres est une grande ville pleine de choses étranges.Il s'y passe de nombreux phénomènes inéxpliqués.D'ailleurs,les habitants de Londres sont encore sous le choque des crimes commis par Jack l'éventreur,il y a quelque années.Si cela se trouve,il cours toujours dans les rues,se melant dans la foule,insoucieux de ses crimes.Néanmoins,c'est ce que je pense.
Aujourd'hui,c'est dimanche et je ne travail pas.Je peux enfin me reposer et de ce fait,ne rien faire de la journée.D'ailleurs,il fait très froid et la pluie tombe à grosse goutte.Il est exactement quinze heures vingt lorsque j'écris ces lignes.
Je vais me reposer un peu où peut-être lire un bon livre avant d'attaquer ma semaine de travail demain.Mon boss,Steven,"Frenchy"comme on le nomme à cause de sa grosse moustache,m'a dit samedi soir avant que je ne quitte les bureaux du quotidien,qu'il aura un gros scoop pour moi lundi.Je me demande de quoi il s'agit.
Bien,mon cher journal,je t'en raconterai un peu plus demain soir.

A bientôt!

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14 février 1895, dans la nuit

Cher journal,

Il est exactement 3h00 du matin, et je n'arrive toujours pas à réaliser ce qu'il se passe. Depuis mon retour précipité à la maison, tout me paraît incongru et rien ne s'accorde ! Suis-je en train de rêver ? Suis-je dans la réalité ? Je ne puis m'empêcher d'errer dans mon bureau, par des allés et venus en réfléchissant à la mort subite de frenchy et de ce très cher Mc Kennon. Une chose est sûre, je n'ai peut-être plus d'emploi, cependant je tiens à y voir plus clair et à éclaircir c'est affaire pour le moins mystérieuse. Je me dois de le faire pour la mémoire de ce bon Frenchy qui tentait avant sa mort de me faire comprendre quelque chose que je n'ai pas su crypter. Sa mort n'était pas prémédité, enfin, je me refuse à le croire car cet homme n'aurait pas hésité à me tuer alors que je ne faisais pas parti intégrante de l'affaire. Me voilà raisonnant comme un véritable détective... et si je devais continuer à réfléchir à la manière d'un enquêteur, je pourrait moi-même m'ouvrir les yeux sur ce qui reste inavouable chez moi et qui m'intrigue le plus, à savoir, le visage familier de cet assassin. Tout s'est passé de manière si rapide que je n'arrive pas à donner une identité à cet homme si étrange. Si je t'en parle avec une si ardente conviction, c'est parce qu'une personne m'a ouvert des portes à d'autres suppositions... je m'explique, peu après t'avoir laissé je suis allé voir qui pouvait bien sonner chez moi, en pleine soirée. Etait-ce la police, pour m'interroger sur ce terrible drame ou bien... non, je ne pouvais le croire... Miss Tiberling, la secrétaire de Frenchy, en personne, et complètement désemparée ! Je lui ai demandé les raisons de sa visite et là, tout a basculé. Elle en savait visiblement déjà beaucoup plus que moi. Cet homme elle l'avait déjà vu tout comme moi, mais bien sûre, c'était un dénommé Moers. Son visage ne m'était donc pas inconnu puisque Frenchy avait écrit un article qui avait révolutionner tout le "mouth of London" et qui s'attardait justement à décrire toutes les magouilles de ce sacré malfrat. Cet article avait fait la une des journaux à l'époque, je m'en rappelle comme si c'était hier, avec comme illustration une gigantesque photo paru en première page. Frenchy entretenait, d'après ce que Miss Tiberling m'a livré comme information, une relation pour le moins très proche avec elle et par conséquent il lui avait parlé d'un certain danger qui pesait sur lui car il détenait par Mc Kennon ce fameux secret dont on ne connait toujours pas la nature... elle suppose donc que... enfin... si tu le veux bien cher journal, je t'en parlerai demain, je commence à tomber de fatigue ! Mais si tu veux tout savoir, l'histoire ne fait que commencer...

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16 février 1895,

Cher journal,

Je me suis réveillé dans la nuit.Sommes nous toujours le 16,ou sommes nous le 17?Je ne saurai le dire précisement.A mon réveille,une petite lampe à pétrole était allumée à mon chevet et un plateau de repas était posé sur la table qui se trouvait en face du lit.J'ai mangé le repas et je dois avouer que ce fût pas mauvais du tout bien que malheureusement tiède.J'ai même eu le droit à une carafe d'un excellent vin,ainsi que de l'eau.
La mer semblait se calmer,quand je me mis à penser,assis sur mon lit.Je me suis souvenu de se que Miss Timberling m'avait dit à propos de ce gars nommé Moers.Je n'ai pas encore eu le temps de t'expliquer journal,ce que miss Timberling m'a annoncé.
Donc,Frenchy avait écrit un article sur Moers.Je me souviens très bien de l'avoir lu avec beaucoup d'amusement.Je sais que le journal où je travail parle de paranormal,mais je dois dire que cet article m'a bien fait rire.Moers était le leader d'une organisation secrète,qui ne fût plus si secrète après l'article de Frenchy.Cette organisation s'appellait "la porte du temps".Les gens de cette sorte de secte étaient persuadés que la construction d'une machine à voyager dans le temps serait une chose parfaitement réalisable.Ce que Moers voulait,c'était construire une machine à explorer le temps,afin de réécrire l'histoire et devenir le maître absolue.
Mais...Oh mon dieu!Journal,je viens de réaliser que McKennon c'était fait voler la machine.Est ce Moers qui lui aurait volé?Mais si il lui a volé,pourquoi l'a t-il tué.Et pourquoi a t-il tué Frenchy?Par vengeance?
Cela n'a plus aucun sens.Je...Ah...ma tête tourne...je...thdf..ik...

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